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*** PROMO SUR LES DÉTECTEURS DE FUMÉE - 40%***

 


Informations pratiques

BIEN CHOISIR LA PUISSANCE :

La puissance indique le volume que votre poêle pourra chauffer. Pour une utilisation optimale, il est préférable de choisir un poêle à faible puissance et le faire fonctionner à plein régime.

Cela vous garantira un rendement efficace, une consommation juste et un entretien impeccable de la vitre et du conduit.

 

LE LABEL FLAMME VERTE :

Depuis le 1er janvier 2011, un nouvel étiquetage a été mis en place par

l'ADEME pour identifier les équipements les plus performants sur le plan

environnemental. Un nombre d'étoiles allant de 1 à 5 est associé à chaque

appareil selon des critères de rendement énergétique et d'émissions de

monoxyde de carbone (CO).

Plus il y a d'étoiles et plus l'appareil est écologique.

 


LES APPAREILS BBC :

Ces appareils répondent aux conditions exigées pour les habitations dites BBC (Bâtiment Basse Consommation). Ils doivent être étanches et posséder une sortie pour le raccordement à l'air extérieur. Ils sont proposés avec des puissances adaptées à ces types de construction particulièrement bien isolées.

 

LE RENDEMENT :

L'efficacité d'un appareil se mesure au rendement et non à la puissance. Plus le corps de chauffe a un rendement élevé et plus la consommation et les corvées de bois seront faibles.

 

LA DOUBLE COMBUSTION :

Par un sytème d'air secondaire, les résidus imbrûlés contenus dans les fumées sont brûlés au lieu d'être acheminés vers les conduits.

 

POELES A BOIS:

 

MISE EN ROUTE ET FONCTIONNEMENT:

veuillez faire tout d'abord faire un petit feu afin de procéder au rodade de votre poêle. Il faut réaliser cette opération plusieurs fois, environ 3 à 4 fois, de préférence en journée afin de pouvoir aérer votre pièce car pendant les périodes de rodage votre poêle dégage des odeurs "peintures" et des fumées  " joint d'étanchéité devant prendre leur forme". 

 

Comment obtenir un bon rendement de combustion avec le bois?

 

La combustion d'une bûche de bois peut être décomposée en quatre étapes (qui peuvent se produire simultanément sur différentes parties de la bûche):

 

1 – Réchauffement et dessication

 

Même sec, le bois contient encore 10 à 20% d’humidité. Sous l’effet de la chaleur dégagée par le petit bois d'allumage, l'eau va remonter à la surface de la bûche et se vaporiser. L'évaporation de l'eau absorbe de l'énergie et maintient la température de la bûche autour de 100°C, produisant peu de chaleur (l'énergie de combustion produite sert à sécher la bûche).

 

2 – Décomposition thermique (pyrolyse) et combustion partielle

 

Lorsque toute l’eau s’est évaporée et que la bûche atteint une température de 150°C-200°C, le bois lui-même se décompose thermiquement en différents gaz organiques volatiles (qui composent environ 80% de la substance du bois desséché, les 20% restant étant du charbon de bois). Aux alentours de 225°C (température d'ignition) et avec une alimentation importante en oxygène (arrivée d'air), la combustion proprement dite débute, avec une partie des gaz organiques qui brûlent et dégagent ainsi beaucoup de chaleur, en se transformant en eau et en CO2. La température monte alors progressivement jusqu'à 600°C-800°C et les flammes se propagent sur les bûches.

 

3- Combustion de tous les gaz organiques

 

Si de l'air est amené au niveau des gaz organiques qui n'ont pas été brûlés ou si ceux ci passent à travers une flamme d'une autre bûche, ils se consument et libèrent ainsi la quasi totalité de l'énergie qu'ils contiennent, la température pouvant alors atteindre 1100°C (notamment dans les poêles à accumulation).

 

4 – Combustion du charbon de bois

 

Après décomposition d'une grosse partie du bois en gaz organiques volatiles, il reste du charbon de bois incandescent se consumant lentement et pratiquement sans flamme. Pour brûler le charbon de bois il faut des températures de foyer supérieures à 550°C, mais peu d'oxygène est nécessaire. On voit donc que les trois paramètres importants pour récupérer la quasi totalité de l'énegie du bois en chaleur de chauffage (et avoir donc un excellent rendement de combustion) sont : le combustible (et sa faible humidité), la température élevée dans le foyer et l'apport d'oxygène (à plusieurs endroits). Si les composés organiques volatiles (fumées) émis dans la deuxième phase de combustion du bois ne sont pas brûlés, ils peuvent venir encrasser votre poêle et votre conduit d'évacuation des fumées, mais surtout venir polluer l'environnement de votre logement, avec notamment des particules fines nocives pour la santé. Si vous brûlez du bois humide, la température du foyer restera basse et émettra beaucoup de composants polluants et nocifs pour la santé, mais en plus l'énergie de chauffage récupérée sera nettement moins importante. Les poêles à fort rendement et polluant peu ont généralement un système de double-combustion (ou postcombustion), avec une arrivée d'air secondaire, pour brûler la quasi-totalité des gaz organiques volatiles émis (meilleure récupération d'énergie et moindre pollution). Afin d'avoir une combustion propre et consumer quasiment tout le charbon de bois, des températures élevées dans le foyer sont impératives et il faut donc isoler le foyer  : éléments réfractaires ou plaques d'isolant en vermiculite.

 

 5 - Comment choisir son bois

 

Utilisez du bois sec contenant moins de 20% d’humidité, voire moins de 10% pour le petit bois de démarrage (ceci est possible en le laissant quelques jours en zone chauffée avant utilisation). Référez vous pour plus de détails aux articles.

Les bûches seront de préférence de 25 cm à 33 cm de longueur (50 cm max), fendues en éléments de moins de 7 cm d'épaisseur (pour réduire au maximum l'énergie absorbée dans la phase de dessication des bûches).

 

6 - La pratique

 

Choisissez un poêle, une cheminée à foyer fermé ou une chaudière avec un rendement supérieur à 70% (si possible supérieur à 85%) et émettant peu de fumées, un bon indicateur étant le taux d'émissions de monoxyde de carbone (CO) qui doit être inférieur à 0,3% (si possible inférieur à 0,1%).

Allumez votre bois avec du petit bois ou du bois tendre et un allume-feu (ceux composés de fibre de bois mélangée à de la paraffine sont excellents), avec un mode d'allumage par le dessus (voir allumage inversé) pour préchauffer correctement le foyer et polluer moins (la phase d'allumage étant critique en termes de pollution). Evitez d'allumer votre feu avec du papier journal, qui encrassera votre foyer et votre conduit, tout en émettant des particules d'encre nocives.

Au démarrage du feu, laissez l'air et l'oxygène arriver dans le foyer (arrivée d'air primaire ouverte à fond) et évitez de trop réduire l'arrivée d'air tant que les bûches ne sont pas transformées en charbon incandescent (necessitant un peu moins d'oxygène). Evitez l'allure réduite (en fermant quasiment les arrivées d'air) : votre feu durera peut-être plus longtemps dans la nuit mais polluera nettement plus.

Pour les cheminées à foyer fermé, gardez le plus possible la porte en vitro-céramique fermée pour garder une température de foyer élevée et maîtriser l'arrivée d'air. L'envie de profiter d'un foyer ouvert, avec son crépitement inimitable sera peut-être la plus forte, mais sachez que vous polluerez plus tant que la vitre sera ouverte.

Il faut donc éviter de charger trop souvent des bûches. Au rechargement, il faut également éviter d'empiler les bûches et de remplir le foyer (sinon trop d'énergie est utilisée pour le chauffage et le foyer contient trop peu d'oxygène au regard du nombre de bûches). En fonction de la taille de votre foyer, il est donc généralement conseillé d'ajouter entre trois et cinq bûches à plat sur les braises ou à côté des braises qu'on aura ramenées en tas (pour faire un allumage par le côté).

Il ne faut pas considérer votre poêle, chaudière ou cheminée comme un incinérateur. Ce sont de vieilles habitudes incompatibles avec la technologie des foyers à haut rendement et non polluants. Vous ne devez donc brûler aucun des éléments suivants : bois peint et traité, pack de lait, journaux et revues, plastiques ou papiers sulfurisés, etc.

Vous pourrez aisément contrôler la qualité de la combustion en vérifiant que les gaz sortant de votre conduit sont quasiment invisibles (la fumée grise ou noire étant le résultat d'une combustion incomplète) et que vous obtenez une cendre blanche et fine (une teinte sombre trahit la présence de restes de charbon de bois, preuve d'une combustion incomplète).

 

7 - Allumage inversé

 

Une nouvelle technique d'allumage a été développée récemment, plus efficace et permettant de réduire les fumées émises : il s'agit de l'allumage inversé aussi appelée Top-Down (sur les forums de discussion vous verrez souvent l'acronyme TD), très facile à mettre en oeuvre. Pour un poêle dans lequel les gaz de combustion s'échappent par le haut du foyer, il s'agit de mettre quelques bûches (généralement trois) dans le foyer, puis trois autres perpendiculairement, et encore trois autres. Disposez sur cet ensemble un allume-feu (généralement de la fibre de bois enduite de paraffine, en vente dans le commerce), et finissez le montage par quatres bûchettes en bois tendre (bouleau, peuplier, ...) d'environ 3 cm de section sur 20 cm de longueur, que vous installerez en rectangle (sur l'allume-feu).

La combustion va donc commencer en haut, puis descendre peu à peu dans les bûches du dessous, pour finir par les bûches qui sont en fond de foyer.

Cette disposition du bois dans le foyer a trois avantages importants:

  1. Le foyer monte en température avant que la pyrolyse et la combustion des bûches démarrent (or une température de foyer élevée permet d'avoir une combustion moins polluante, comme expliqué dans l'article cité ci-dessus).
  2. Les bûches se réchauffent et finissent de se sécher (puisqu'elles ont encore 15% à 20% d'humidité même quand elles sont mises dans le foyer), alors que leur combustion n'a pas commencé, ce qui permettra d'avoir des bûches très sèches quand les flammes arriveront à leur niveau.
  3. Quand la pyrolyse et la combustion des bûches commencent, les gaz organiques volatiles qui se dégagent sont brûlés par les flammes des bûchettes ou bûches situées au-dessus (puisque le feu a commencé en haut), permettant de récupérer l'énergie de ces gaz et de ne pas polluer en les laissant s'échapper par le conduit. A noter que même si votre poêle, cheminée ou chaudière est équipée de double-combustion, celle-ci est généralement moyennement efficace au démarrage et la technique de l'allumage-inversé reste pertinente.

  

             

 

 

Depuis 450 000 ans, le bois constitue une source d'énergie vitale pour l'homme. Actuellement, la performance des poêles à bois permet d'en faire la première source d'énergie naturelle et renouvelable. La France est d'ailleurs lepremier marché en Europe avec un chiffre d'affaires d'environ 500 millions d'euros par an. En 2012, environ 450 000 appareils domestiques de chauffage au bois ont été vendus.

Comment expliquer un tel succès ?

Face à la montée des tarifs du fioul et du gaz, le bois reste stable et compétitif. Pour une
maison de 120 m², l'économie annuelle est de 886 euros comparée à un chauffage tout électrique et de 672 euros par rapport au fioul. De plus, un crédit d'impôt est accordé pour le remplacement d'un ancien appareil et pour une première acquisition (voir modalité dans chapitre crédit d’impôt).
Les appareils sont de plus en plus esthétiques et performants. Le rendement des poêles modernes se situe entre 70 et 85 %, voire plus de 90 % avec l'utilisation de granulés de bois (pellets) bien secs, certifiés NF Biocombustibles, et l'installation d'un conduit de fumée performant ramoné deux fois par an. La haute technicité des appareils est garantie par le label Flamme Verte.  Seuls les appareils à 4 ou 5 étoiles sont labellisés depuis janvier 2012 et ils devront en avoir 5 à partir du 1er
janvier 2015. Ce label a été créé en 2000 à l'initiative de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) qui note deux tendances : «Certains poêles à bois d'appoint reconvertis en chauffage principal et le couplage bois/solaire pour l'eau chaude l'été. Mais il reste encore trop de
poêles anciens dans les maisons à l'isolation souvent insuffisante ».

Jean-Louis Bal, président du SER (Syndicat des  énergies renouvelables), rappelle : « Le Grenelle de l'environnement a préconisé un développement massif du parc de chauffage au bois, de 6 millions en 2006 à 9 millions d'ici à 2020 et ce à combustible égal ». Les nouveaux appareils intègrent le critère « émission poussières », notamment les particules très fines - PM 2,5 micromètres - pouvant générer des infections respiratoires.

À savoir
La récolte annuelle de bois en France est inférieure à la production biologique de la forêt. On ne récolte que 60 % environ de ce qui pousse chaque année, soit 59 millions de mètres cubes par an.
Les résidus, ou rémanents, sont utilisés pour alimenter les appareils de chauffage au bois, contribuant ainsi à l'entretien de nos forêts.

Prime d'aide à la rénovation thermique

Lundi dernier, le 17 septembre, le Décret n° 2013-832 relatif aux modalités de la prime exceptionnelle d’aide à la rénovation thermique des logements privés a été publié au Journal officiel ce jour.

Une prime d'aide à la rénovation thermique peut être consentie aux personnes physiques à raison de travaux réalisés dans leur habitation principale lorsqu'elles en sont propriétaires. La somme des revenus fiscaux de référence des personnes occupant le logement ne doit pas excéder un plafond pour la demande de la prime. Ce plafond est égal à 25 000 € si le ménage est composé d'une personne et à 35 000 € si le ménage est composé de deux personnes. Au-delà de deux personnes, cette somme est majorée de 7 500 € par personne supplémentaire composant le ménage.

 

 Les appareils indépendants et les chaudières domestiques fonctionnant au bois et à la biomasse sont éligibles à cette aide exceptionnelle. La prime d'aide à la rénovation thermique est une prime forfaitaire individuelle d'un montant de 1 350 euros.

 

L’ensemble des produits labellisés Flamme Verte sont éligibles à cette prime exceptionnelle.

 

Consultez les aides financières bois énergie

Pour vous aider à financer l'installation de votre appareil de chauffage au bois, vous pouvez bénéficier de différentes réductions en provenance de l'Etat (crédit d'impôt, taux de TVA réduit) , de votre banque (éco-prêt à taux zéro) , de l'ANAH, ou encore de votre région, département ou commune (chèque énergie, etc.)... 


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Votre simulateur de crédit d'impôt 2014 est un outil simple et rapide qui vous permet d'estimer précisément le montant du crédit d'impôt auquel vous êtes éligible jusqu'à la fin de l'année. Veuillez vous rendre sur le site de  www.qualit-enr.org/qualibois

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